Infâme Windows7, privateur de liberté

Logo contre Windows7 À l'occasion de la sortie de Windows7, la Free Software Foundation (Fondation pour le Logiciel Libre) a eu la bonne idée de recycler la notion chrétienne des sept péchés capitaux (utilisée dans le film Seven) à l'encontre de M$ et de sa stupide appellation «Seven». Si le recyclage des 7 péchés capitaux va à l'encontre de votre esprit laïc, il suffit de traduire par «Les 7 vices cachés de Windows7».

Autant les numéros de version des logiciels libres, dont les distributions Ubuntu, Fedora, et d'autres, ont un sens, ici, la numérotation 7 n'a aucun sens, si ce n'est de rompre avec la Vista si bien nommée qui fut un bide.

Windows7 ne sera pas un bide, vu qu'il vient remédier au bide précédent et vu qu'il est vendu pré-installé sur des tonnes d'ordinateurs, en particulier, sur pratiquement tous les portables.

Qu'il marche ou non, Windows7 est une infâmie et la Free Software Foundation s'est employée à mettre en avant les sept vices cachés de la dernière nouveauté de M$, qui, est-il besoin de le rappeler, n'a jamais rien inventé.

Je joins (voir en fin d'article) le livret de la Free Software Foundation sous deux formes, en PDF, et je colle ici une citation d'un article de l'APRIL qui résume bien la situation :

La sortie mondiale de Windows 7 est l'occasion pour l'April d'alerter à nouveau sur les pratiques abusives de Microsoft et les dangers du logiciel propriétaire tant pour les libertés des utilisateurs, la sécurité informatique, l'innovation technique et le marché du logiciel. Avec Windows 7, Microsoft augmente l'étreinte de son quasi-monopole. Hormis sa politique commerciale déloyale de vente liée, la nouvelle mouture de son système d'exploitation intègre des fonctions de surveillances et toujours autant d'opacité. L'April a donc choisi de relayer la campagne de la Fondation pour le Logiciel Libre qui dresse une liste de sept exemples d'abus perpétrés par Microsoft.

Comme ses prédécesseurs, le nouveau système d'exploitation de Microsoft prive les utilisateurs de leurs libertés. Dans la société de l'information, le logiciel est un outil de base qui devrait rester accessible à tous. Or la fermeture du code du logiciel, l'impossibilité de le modifier et de le partager sont fondamentalement contraires aux intérêts des utilisateurs. — source : Windows Seven : contrôle d'usage et captation de clientèle livrés en standard, april.org, vu le 26/10/2009

Certains disent même que M$ s'est allié avec la CIA pour faire de Windows7 un espion intime.
Voici le dépliant en français au format PDF, en deux versions :

  1. Les 7 vices cachés de Windows7 étalés sur 8 pages
  2. Les 7 vices cachés de Windows7 tassés sur 2 pages

Gare aux pigeons

En tous cas, ne soyez pas des pigeons, des dindons de la farce et tournez le dos à M$. Ce n'est pas le piratage qui nuit à M$, c'est votre refus de l'utiliser. Si vous devez acheter un ordinateur avec M$ pré-installé, installez un GNU/Linux avant d'accepter la licence ou refusez la licence et essayez de vous faire rembourser (voir «Non aux Racketiciels, ces logiciels qu'on nous oblige à acheter»), ou encore demandez au magasin de vous désinstaller tout ce qui est installé contre une ristourne. La vente liée est interdite en France, même si elle se pratique à grande échelle.

Le mieux est de vous faire assembler un ordinateur sans système d'exploitation ou avec GNU/Linux, si vous ne vous sentez pas capable de l'installer vous-mêmes. Il existe quelques sites qui proposent même des portables avec ou sans GNU/Linux (Novatux, I-ventive, par exemple).