Non à HADOPI!

HADOPI - Le Net en France : black-out

Les Néo-Zélandais l’ont fait, pourquoi pas nous ?

Voici l’appel à refuser le projet de loi «Internet et Création» ou HADOPI. Cet appel est lancé par «La Quadrature du Net». Nous sommes tous invités à mettre des images de black-out. Elles se trouvent, en tailles variées, sur le site de La Quadrature du Net.

Devant le ridicule d’un gouvernement qui s’entête à vouloir déconnecter du Net des familles entières sans preuves valables ni procès, la Quadrature appelle les citoyens épris de liberté à procéder au « black-out » de leurs sites, blogs, profils, avatars, etc. Comme en Nouvelle-Zélande, seul pays avec la France où la « riposte graduée » devait être imposée par la loi, pour finalement être repoussée : pour protester contre cette loi imbécile et sa « liste blanche » de sites autorisés, le Net français doit agir et se draper de noir.

Ce n’est pas l’internet qui peut se draper de noir mais le web car le net n’est qu’un réseau de machines et de câbles tandis que le web est un réseau de pages et de sites. La différence est importante entre de la machine et de l’humain mais, bien sûr, plus de web sans connexion matérielle.

Voici l’explication, par La Quadrature du Net, du projet de loi «Création et Internet» :

Le projet de loi “Création et Internet” ou “HADOPI” a été voté au Sénat le 30 octobre 2008 et sera bientôt examiné à l’Assemblée nationale. Elle a pour objet de mettre en oeuvre la « riposte graduée » visant à couper l’accès aux internautes suspectés de partage d’oeuvres sans autorisation.

Une autorité (l’HADOPI), instaurée par le texte, agira sur dénonciation d’acteurs privés travaillant pour les industries du divertissement (syndicats professionnels, enquêteurs privés). L’HADOPI sera chargée, en se basant sur ces preuves sans valeur, d’envoyer des courriers d’accusation menaçant les utilisateurs de sanctions. En cas de récidive, leur déconnexion d’Internet est ordonnée sans possibilité de se reconnecter pour une durée allant jusque 12 mois. Il n’est possible de contester ces accusations qu’une fois la sanction prononcée.

Ce dispositif pose de nombreuses questions d’ordre économique, technique et juridique, mais également des questions relatives au respect des droits et libertés fondamentales des citoyens.

Libres-Ailé(e)s a écrit à notre député qui avait voté contre le DADVSI, après son courrier, en 2006, en insérant le texte ci-dessus.

Cet article est repris de Libres-Ailé(e)s mais l'auteur est le même.