Mozilla, GNU/Linux, le Libre (et les femmes ?)
Plutôt que de vous tracasser au sujet de la nouvelle loi Hadopi, votée par l'Assemblée nationale le 12 mai 2009, vaut mieux rejoindre l'analyse qu'en fait La Quadrature du Net dont je cite un paragraphe qui me semble l'argument le plus important :
[la loi Hadopi] bafoue les principes fondamentaux des droits français et européen, notamment le respect d'un procès équitable, le principe de proportionnalité des délits et des peines et la séparation des pouvoirs. Le Parlement européen vient en outre pour la 4ème fois de rappeler son opposition au texte français en votant à nouveau l'amendement 138/463, rendant l'HADOPI caduque. Cette dernière ne respecte pas plus les exigences de la Constitution française en matière de procédure équitable, d'égalité devant la loi et de légalité des lois, ce dont le Conseil Constitutionnel va avoir à juger maintenant.
Voici, pour se distraire, une anecdote édifiante, ainsi résumée sur le site Écrans (lié au journal Libération) :
Viré de TF1 pour s’être opposé à Hadopi
C’est le premier martyr d’Hadopi. Cet homme de 31 ans, Jérôme Bourreau-Guggenheim, responsable du pôle innovation web de TF1, a été, selon nos informations, licencié pour avoir critiqué le projet de loi Création et Internet. Allons bon. Mais il y a mieux : si Jérôme Bourreau-Guggenheim a été viré par la Une, c’est suite à une dénonciation du… ministère de la Culture dont l’hôte, Christine Albanel, est l’artisan de la fameuse loi qui doit réprimer le téléchargement illégal. Mais la chaîne qui a abouti au licenciement ne serait pas complète sans mentionner la députée UMP de Paris Françoise de Panafieu : c’est auprès d’elle que, par mail, Jérôme Bourreau-Guggenheim s’est ouvert de ses critiques envers Hadopi. Critiques transmises au ministère de la Culture qui les a transmises à TF1. Résultat : à la porte.
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