Mozilla, GNU/Linux, le Libre (et les femmes ?)
La suite très attendue de Mozilla arrive... Ah, pour Noël ?
Le projet SeaMonkey a pris la relève de la Suite Mozilla pour l'internet et en attendant la sortie de la version stable, voici une introduction fantaisiste.
La «suite» SeaMonkey en est à sa version alpha et on attend fébrilement la version stable. C'est l'occasion de se distraire un peu en attendant l'issue du vote parlementaire du 22 décembre qui décidera du sort du projet de loi scélérat DADVSI et surtout qui décidera de nos libertés et de la survie (et sous quelle forme) des logiciels libres.
Le projet SeaMonkey avance bien, la version stable est annoncée pour les prochaines semaines et enfin l'icône a été choisie. Vous trouverez des tailles différentes sur le site de Seamonkey (rayon Artwork ). Ces logos, dessinés Alex Butin, sont la propriété de la Fondation Mozilla mais vous pouvez les utiliser pour faire connaître SeaMonkey — enfin, tant que les logiciels libres ne sont pas interdits.
SeaMonkey en beauté ! Ce logo est une représentation stylisée d'une bestiole nommée sea-monkey. Je trouve qu'elle ressemble un peu à un élégant phoque en queue de pie bleue — cela ira très bien avec l'imagerie d'OpenOffice.org qui tourne autour du bleu de la mer, des vagues et des mouettes. Belle image : harmonie des couleurs et des formes.
— Sea-monkey, c'est quoi cette bestiole ?
Non, ce n'est pas un ouistiti au pied marin, perché sur l'épaule d'un vieux loup de mer (an old sea dog). Ce n'est pas une otarie (sea lion), ni un phoque (sea dog). Ce n'est pas non plus un hippocampe (sea horse) ni une mouette (seagull) ni encore moins une anguille (sea eel), et pas même un serpent de mer (sea serpent).
C'est une sorte de petite crevette de mer (brine shrimp) qui a longtemps servi de nourriture aux poissons d'aquarium jusqu'au jour où quelqu'un s'est aperçu qu'on pouvait les soustraire à la dévoration et les vendre dans un petit aquarium.
On peut faire un élevage à la maison de ces petites bêtes qui restent inoffensives tout au cours de leur existence (3 ans je crois). Rien à voir avec les bébés tarentules ou boas constrictors ou je ne sais quelles tortues sanguinaires. Elles ne se transforment pas en crocodiles une fois relâchées dans les égoûts. Leur éclosion, c'est là leur originalité — mais cherchez vous-même les détails.
À quoi ressemble le Sea-monkey ? C'est de la famille des crustacés et cela appartient à l'espèce «Artemia salina» — cela ne vit pas donc dans l'eau douce. Si cela ne vous évoque pas grand-chose, il y a de jolies photos sur le site des Amazing Sea-Monkeys (sea-monkeys.com).
L'icône de SeaMonkey ressemble à un petit d'une semaine, on dirait.
— Et en français, ça s'appelle comment ?
La réponse est sur Netfysh.com: plein d'articles traduits en français pour expliquer comment vous occuper de vos Artemias que vous pouvez aussi appeler «Singes de Mer» ou «Étrangers de l'Océan» (Ocean Aliens).
Vous voyez, les logiciels libres mènent à tout, même à la zoologie.
Un dernier détail : l'Étranger de la mer est un zozo «cryptobiotique» — il se cache et un jour il surgit ! Ah, ah ! comme SeaMonkey.
PS : Si vous trouvez cet article ridicule, plongez-vous dans de la lecture sérieuse sur le DADVSI et agissez.
Derniers commentaires