Mozilla, GNU/Linux, le Libre (et les femmes ?)
Aujourd'hui, je suis sur le web avec Midori, navigateur léger, basé sur le moteur Webkit (Firefox, lui, marche avec Gecko). Je l'ai installé sur #!CrunchBang Linux, dérivée légère d'Ubuntu.
Rien de tout ce dispositif n'est considéré comme très stable car c'est un peu nouveau mais ça marche bien pour les affaires courantes, comme rédiger cet article ou aller voir quelques sites qui offrent du texte à lire et non pas du Flash à la noix. Midori me paraît pas mal du tout.
Midori veut dire «vert» en japonais, ça se prononce comme ça s'écrit mais en roulant la lettre «r», comme font les Italiens, en gros.
L'avantage de Midori, c'est qu'il est léger tout en possédant des fonctions que je trouve importantes :
Le reste, c'est du grand luxe, comme la possibilité d'afficher les marque-pages sur une barre qui se place sous la barre très succincte des icônes mais ne peut être déplacée. Le plugin de Flash est même installé mais ce n'est pas pas un cadeau sur un vieil ordinateur.
Pour installer Midori et le paramétrer, vous trouvererez la documentation et des liens sur le site d'Ubuntu-fr.
Pour l'installation, j'ai suivi les instructions que j'ai adaptées en suivant ce qu'Ubuntuzilla m'a appris (commande groupée). Voyez Firefox 3.6 sur Jaunty avec UbuntuZilla.
Pour les «Préférences», inspirez-vous des paramètres que j'ai indiqués pour Firefox.
J'affiche une barre latérale pour vérifier les cookies et supprimer ceux que je ne veux. Il n'est pas possible de les refuser au cas par cas comme dans Firefox. Les cookies en barre latérale sont bien plus pratique que fourrés dans les «Préférences» de Firefox.
Si vous ajustez bien les paramètres des cookies dans Firefox, vous avez moins l'occasion d'y retourner. Il reste que supprimer les cookies des pages visitées est bien utile. Cela évite l'espionnage pratiqué par certains sites.
Pour les cookies, voyez Les cookies avec Mozilla-Firefox.
Il a été très facile d'ajouter le moteur de recherche Scroogle et même le moteur de recherche Libre-Fan (qui limite ses recherche au site de Libre-Fan, naturellement) et Wikipédia-fr et j'ai supprimé Google
Midori se passe ainsi très bien de l'extension utile pour Firefox, «Add to Search Bar».
Retrouver le vocabulaire de Mozilla à ses débuts dans les signets est une heureuse surprise. Les «signets» sont devenus les «marque-pages» dans la parlance
Après avoir importé les marque-pages de Firefox, comme indiqué dans la documentation, Midori ne se lance pas à cause d'une «Erreur de segmentation». Supprimer le fichier des marque-pages permet de relancer le navigateur sans problèmes. Je vais essayer de supprimer certains dossiers que Firefox met automatiquement dans les marque-pages ou d'autres éléments. Je vais comparer le fichier des marque-pages de Midori.
Il est cependant très facile d'afficher ses marque-pages dans Midori ou dans n'importe quel navigateur. Il suffit d'exporter le fichier au format HTML comme le permet Firefox et de l'ouvrir comme une simple page dans Midori.
Je trouve Midori plus complet et plus léger qu'Epiphany que j'ai aussi essayé dans sa version webkit (installé depuis les dépôts PPA). Il faut dire que j'ai installé Midori depuis les dépôts PPA qui offrent un Midori agrémenté de quelques extensions.
Firefox 3.6 est un peu plus lourd sur ce vieil ordinateur mais j'ai pu ouvrir pas mal d'onglets de pages. L'affichage est un peu plus lent.
Et #!CrunchBang ? C'est l'objet d'un article #!CrunchBang Linux, dérivée légère d'Ubuntu. Mais il faut espérer que Lubuntu, dans sa version Lucid Lynx, offrira une distribution légère pour remplacer Xubuntu qui est devenu un poids lourd. En effet, je trouve qu'il n'y a plus guère de différence de lourdeur entre Ubuntu et Xubuntu, depuis Xubuntu Hardy.
Derniers commentaires