Mozilla, GNU/Linux, le Libre (et les femmes ?)
Le dessin est une histoire de perception visuelle qui découle du mode-D, comme l'explique Betty Edwards. Voyez Présence des Fées.
Pour apprendre à dessiner, Hergé raconte, dans ce qui peut constituer une autobiographie condensée de sa vie d'artiste, qu'il a appris à voir et que cet apprentissage lui a pris beaucoup d'années. Aucune mention de cours de dessin, de professeur de dessin, d'école de Beaux Arts. Juste du dessin et de la vision :
Comment je m'y suis pris ? Disons plutôt que c'est le dessin, l'envie de dessiner qui m'a pris depuis mon plus jeune âge. Je dessinais à l'école, beaucoup et très mal.
Puis, dans une revue scoute, j'ai dessiné Les aventures de Totor ; encore très mal.
Puis en 1929, dans Le Petit Vingtième, supplément d'un journal bruxellois, Totor est devenu Tintin : il n'était pas mieux dessiné pour autant.
J'ai continué, d'abord en dessinant toujours aussi mal, et puis un peu moins mal et ainsi, je crois, de moins en moins mal, jusqu'à nos jours…
Comment je m'y suis pris ? En essayant de m'améliorer, surtout grâce à l'observation que de ce que je dois représenter.
—Lettre à Gilbert Praz, 26 avril 1955, citée dans Hergé, éd. Moulinsart - Centre Pompidou, 2006, 1055pp. (Catalogue de l'exposition, musée national d'art moderne, Centre Pompidou, 20/12/2006 - 19/02/2007).
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