Mozilla, GNU/Linux, le Libre (et les femmes ?)
Choisir de pirater un logiciel privateur payant plutôt que de partager un logiciel libre, ou créer les conditions d'un piratage certain, voilà qui constitue une sérieuse menace pour le Libre.
Cette menace est d'ailleurs renforcée par l'ignorance ou le manque d'intérêt des gens pour les logiciels libres qui sont pourtant de grande qualité.
Prenez le large : prenez du Libre !
Si vous ne comprenez pas le mot «privateur», allez vite le chercher dans Glo(u)ssaire III : Logiciels et fichiers.
Il y a hackers et hackers. Les journalistes et le grand public associent hackers et pirates).
Ces hackers sont des gens qui choisissent de mettre leur savoir au service des autres, pour faire des logiciels libres. Un hacker trouvera tout son bonheur à tester, modifier, corriger les logiciels libres et publier ses trouvailles sur le Web.
Le libre encourage cette activité ouverte à tous car le code source d'un logiciel libre est en accès libre. Tout le monde peut l'étudier et le modifier et même le redistribuer une fois modifié.
Voici une image de promotion de Mozilla qui pose la question : «Se trouvera-t-il quelqu'un pour hacker ce logiciel ?» sous la légende «This technology could fall into the right hands», avec, en arrière-plan et à demi caché par la grosse tête de notre valeureux tyrannosaure, Hack écrit en grandes lettres :
Il ne s'agit pas d'une invitation à détruire Mozilla mais à l'améliorer ou à le transformer. De fait, dans le cas de Mozilla (Suite de modules pour l'internet), il s'est trouvé une petite équipe pour reprendre le logiciel abandonné par la Fondation Mozilla
Il y a les pirates qui sont mal intentionnés et qui font des manœuvres illégales ou nocives.
Ils pensent qu'ils sont doués parce qu'ils ont «piqué et «craqué» un logiciel propriétaire d'une manière ou d'autre.
D'autres fabriquent des virus (c'est bon pour la grosse industrie des logiciels anti-virus propriétaires) ou s'amusent à démolir les ordinateurs ou les sites d'utilisateurs paisibles.
D'autres encore peuvent avoir même fait «exploser» le système informatique du Pentagone ou autre. Ceux-ci sont plus doués que les premiers et on peut leur tirer le chapeau. Néanmoins, ils feraient bien de mettre leurs talents dans des entreprises moins risquées et, somme toute, plus bénéfiques pour le genre humain !
Je m'en tiens aux pirates à la manque pour cet article où vous ne trouverez aucune recette de piratage ni même de détails aguichants.
Pirater est stupide et nuit aux logiciels libres mais profite aux monopoles.
Voici un extrait d'un article intitulé «Le piratage au service des monopoles» (uzine.net) par ARNO* :
...j'affirme que le piratage de logiciels est indispensable aux entreprises qui constituent la BSA pour maintenir leur monopole et assurer leurs revenus.
C'est un bout du message que Libre-Fan veut faire entendre. Ce qui suit vaut pour M$ comme pour les gros logiciels propriétaires qui sont chers et qui font donc l'objet d'un intense piratage, comme Photoshop, ou Illustrator (Adobe). Je parle plus spécialement de M$ car c'est lui qui a le monopole le plus large et le plus gros.
Le piratage rend service à M$ puisque cela maintient le nombre d'utilisateurs de M$Windows et des logiciels M$, et ainsi assure le monopole de l'entreprise.
Ce qui dérange M$, c'est de voir les Windowsiens, ses esclaves et pigeons, lui tourner le dos. Les 50 Millions de téléchargements de Mozilla-Firefox lui font de l'effet. Au contraire, pirater derrière son dos lui est bien égal. En effet, le pirate reste esclave du système M$ et oblige les autres à suivre son exemple. Le pirate qui utilise M$ est autant espionné que l'utilisateur qui a acheté la licence.
Si vous utilisez M$Office en particulier, vous risquez d'obliger ou au moins d'inciter les autres à faire de même, donc à pirater car la plupart des gens ne peuvent pas ou ne veulent pas payer. M$ n'est pas du tout gratuit. Voyez Mythe 1 : Micro$oft c'est gratuit
Pensez aux conséquences de M$Windows et de Ms Office installés légalement, à l'exclusion de tout autre système ou logiciel, sur des ordinateurs dans une école, un collège, un lycée, un IUT, une université, un club d'informatique. Une foule de pirates sans gloire et d'esclaves d'un système unique est née : élèves ou étudiants, et souvent les enseignants, les formateurs ou les animateurs eux-mêmes. Belle instruction publique et citoyenne ! Sans parler du gâchis d'argent public à acheter du M$Windows et des logiciels privateurs.
Résumé sévère :
Je rappelle que le piratage est le pire ennemi des logiciels libres et donc de OOo en particulier, car si le piratage était impossible, les logiciels libres seraient obligatoirement beaucoup plus utilisés qu'ils ne le sont aujourd'hui. Tony —Extrait copié d'un message de Tony (24/04/2005), «ooogeneral.french», un des newsgroups d'OpenOffice.org.
Kaella-GNU/Linux était installé sur un ordinateur qui a été prêté ensuite à un enfant de fin d'école primaire. Ce garçon qui fait déjà de l'informatique à l'école a été enchanté de cette arrivée de GNU/Linux qu'il découvrait pour la première fois. Il a aimé l'image de fond qui est maintenant dans la galerie «Tux» Fond d'écran de Kaella, la clarté de KDE, et la souplesse d'OpenOffice.org. Mais l'école n'a que du M$, alors la famille préfère se plier au modèle. L'institutrice ne se rend même pas compte des dégâts qu'elle provoque.
Rien de mieux que le piratage pour récupérer des virus sur votre ordinateur, ou une version amputée qui ne fonctionnera jamais bien.
En effet, quand on vous donne un CD-Rom copié, ou que vous «piquez» un fichier sur le web, quelle assurance avez-vous que c'est une version complète et saine ?
Quelqu'un s'est fait prêter un CD-Rom, même pas copié mais dûment acheté sous bonne licence, d'un logiciel de vidéo propriétaire pour Windows. Curieusement, il n'arrive rien à en faire, parce que le fichu logiciel qui marche très bien chez le copain acheteur et prêteur, lui redemande sans arrêt le numéro de série du CD-Rom, qu'il a pourtant déjà donné cent fois. Ah le temps perdu et les nuits blanches à se battre avec ce truc...
Le plus cocasse c'est qu'il existe des logiciels libre pour éditer de la vidéo, au moins un, VirtualDub.
Il est vrai que certains pensent faire une mauvaise affaire en ne piratant pas (l'économie d'argent est pourtant illusoire dans ce cas) et en se contentant d'avoir tous les logiciels nécessaires librement, très souvent gratuitement ou pour des sommes tout à fait raisonnables.
D'autres trouvent peut-être humiliante l'idée de ne pas pouvoir exhiber leur compétences en matière de piratage. Il y a pourtant bien d'autres sujets de satisfaction en informatique que ces craquages de trouduc'.
Et pour ceux qui piratent sans trop le savoir, posez-vous ces questions :
Le meilleur moyen de pirater M$ et certains logiciels propriétaires importuns, au sens d'endommager leur réputation et leur monopole, c'est d'utiliser à leur place des logiciels libres et un système libre comme GNU/Linux.
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