Mozilla, GNU/Linux, le Libre (et les femmes ?)
Le «Glo(u)ssaire cum Commentaires», glossaire agrémenté, continue avec cette quatrième partie qui regroupe des explications portant sur les systèmes de fichier et donc les partitions.
En cours de rédaction: il manque la partie sur les systèmes de fichier.
Un ordinateur acheté avec Windows ou GNU/Linux déjà installé n'a souvent qu'une partition : C:
pour Windows, /
et en principe une partition de swap pour GNU/Linux. Elle devient un fourre-tout pour l'OS, les programmes installés, vos documents, etc.
Il s'agit de créer des partitions sur le disque, comme si on dressait des cloisons dans une grande salle. Cela permet de mieux utiliser l'espace du disque et de protéger ses données. Le mot anglais «partition» veut dire une cloison.
Si pour une raison ou pour une autre, vous devez réinstaller l'OS, si vos documents sont dans une partition à part, ils ne seront pas effacés lors de la réinstallation.
Un disque avec une seule partition est un immense espace où s'éparpillent les fichiers au lieu de rester bien ordonnés dans un coin. Cette dispersion, qu'on appelle «fragmentation», ralentit l'ordinateur car la tête de lecture erre sur le disque pour retrouver dans ce capharnaüm les fichiers nécessaires pour telle ou telle tâche.
Fragmentation du DD : comme si on jetait n'importe où beaucoup d'habits et de chaussures dans une grande salle. Allez retrouver une paire de chaussures, de chaussettes, allez reconstituer le costume trois pièces, assortir la veste qui va avec la jupe.
Sous M$Windows, plus vous utilisez votre ordinateur, plus la fragmentation est énorme. Sous GNU/Linux, la fragmentation est minime et elle est inversement proportionnelle à l'utilisation de votre ordinateur. Plus vous vous en servez, mieux il reste rangé.
Sous Mac OS X, ce doit être peu important, comme sous GNU/Linux.
Opération qui ne concerne pas GNU/Linux — une corvée de moins.
Elle consiste à remettre les fichiers en place, tous regroupés, en rang bien serrés, au début de la partition. Seul M$Windows a un outil de défragmentation. Se documenter avant de s'en servir. Une fois par mois peut être nécessaire si le disque ne contient qu'une seule partition de 20 à 500 Gio ou plus. Avec de petites partitions (1-5 Gio voire 10 Gio) la fragmentation est moindre puisque la place est moindre ; la défragmentation est moins souvent nécessaire et se fait plus rapidement.
Swap = fichier ou partition d'échange. Une partition swap vient donner un coup de main à la RAM quand le système en a besoin.
Sous GNU/Linux, c'est simple. Le Swap doit avoir sa propre partition et se place souvent avant la partition /
ou en début du second DD s'il y en a un. Sa taille peut être deux fois celle de la RAM sans dépasser 256 Mo (si vous avez jusqu'à 128 Mo de RAM) ou 512 Mio si vous avez 256 Mo et plus de RAM. La partition peut être plus grande mais plus d'espace ne sert souvent à rien.
Pour Mac, aucune idée mais personne n'installe ni ne réinstalle le système, de toutes façons.
Sous M$Windows, c'est la bouteille à l'encre, et il y a d'importantes variantes d'une version de Windows à l'autre. Cherchez le mot sur le forum de «PCAstuces». C'est le «fichier d'échange» qui agit sur la rapidité de l'ordinateur. En gros, c'est un fichier qui vient à la rescousse de la mémoire si celle-ci risque d'être insuffisante. Le swap sous M$Windows est un fichier présent dans la partition C:
qui peut être placé tout seul dans une partition indépendante. Personne ne sait quelle grandeur il faut donner à la partition. Le principe est le suivant : plus la RAM est petite, plus la partition Swap doit être grande.
À suivre…
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