Ne pas oublier Raif Badawi, Arabie Saoudite

Raif Badawi, Wikimedia Raif Badawi est un blogueur en Arabie Saoudite, même pas un caricaturiste parisien. Pendant les assassinats à Paris, j'ai appris son sort affreux en consultant le journal britannique, The Independent.

Le roi de l'Arabie Saoudite et son entourage n'aiment pas le blog de cet homme qui aimerait que son pays soit moins répressif et archaïque.

La justice l'a donc condamné d'abord à 7 ans de prison et 600 coups de fouet, puis le procès a été révisé en mai 2014 et l'ont condamné à 10 ans de prison et 1000 coups de fouet, et une amende insensée (plus de 200 000€).

Chaque vendredi, jour de prière, il est amené en place publique pour recevoir 50 coups de fouet.
Vendredi dernier, en France, 4 juifs étaient assassinés au nom du prophète Mohamet et en Arabie Saoudite, Raif Badawi subissait cette punition inhumaine, devant une mosquée, parce que la liberté d'expression est contraire aux valeurs de l'Islam, selon le fondamentalisme wahhabite.

Raif Badawi survivra-t-il à vingt séances de flagellations sans compter les années de prison ? Qui le sauvera ?

Je n'ai pas trouvé la confirmation que le ministre d’État aux affaires étrangères pour l’Arabie Saoudite était présent lors de la marche du 11 janvier 2011 mais si c'est bien le cas, notre président de la République n'a pas demandé la grâce de Raif Badawi. C'était pourtant une bonne occasion.
Pas besoin d'expliquer pourquoi les grands de ce monde ne sont pas très motivés.